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Escalade

Présentation de l’activité escalade

Le COSK a initié l’escalade à Lorient et dans le Morbihan en 1987.
Depuis cette époque, l’activité s’est bien développée comme à Lanester, Vannes, mais aussi dans le finistère comme à Quimperlé.
Si vous avez le vertige : depuis quelques années, le club oriente sa pratique vers le PAN (Bloc). Activité technique se pratiquant sur de faibles hauteurs (4 mètres maximum).
Si vous n’avez aucune expérience : les animateurs bénévoles formés par le club et la fédération sont là pour vous aider à franchir les limites que vous vous êtes fixées.

 
    • Adultes : à partir de 18 ans

Reprises des activités Escalade depuis le 13 septembre 2023 au Gymnase de Kerentrech

Adultes MERCREDI
VENDREDI
19h30-22h00
19h30-22h00
Tarifs Escalade

Gymnase de Kerentrech

Adultes
(Nés en 2005 et avant)
98 €
Etudiant
70 €
Chômeur
55 €

Le bloc est une des variantes de l’escalade dite ‘‘traditionnelle’’, cette pratique se caractérise par une faible hauteur des supports (blocs rocheux, les portions de falaise) permettant ainsi de se passer du matériel de sécurité traditionnellement utilisé (les cordes et mousquetons) 

Le seul danger potentiel en bloc reste une mauvaise réception sur le sol après un saut ou une chute. Ceci malgré la faible hauteur. Sans détailler les possibilités de dommages corporels, il faut bien garder à l’esprit que ceux-ci peuvent être plus fréquents et plus grave qu’il n’y parait. On conçoit aussi facilement les effets pervers qu’offrent les différents avantages de la pratique soit, (avec l’accès facile, la faible hauteur et la non nécessité de matériel), les gens se méfient beaucoup moins et n’ont pas forcement conscience des risques. Afin de limiter au maximum ces risques il convient dans un premier temps d’évaluer ceux-ci en effectuant un repérage préalable de la zone possible de réception des chutes ou sauts. Il convient de repérer tout danger potentiel (pierre au sol …) et de se donner les moyens de les éviter. Que cela soit par la mise en place de protection (tapis) ou par la mise à l’écart des objets dangereux ou de choisir de ne pas y aller. En fonction de cette évaluation des risques, on envisage les différentes techniques, les différents moyens à mettre en œuvre pour parer au danger en cas de difficulté lors de l’escalade. L’évaluation peut être individuelle si l’on se sent compétent et s’il l’on est reconnu comme tel. Dans le cas contraire évaluer à plusieurs ou faire évaluer par l’animateur.

Les techniques de sécurité utilisée pour le bloc

Les techniques de sécurité utilisées pour le bloc et le pan reste valable en falaise et sur les SAE d’envergure lors des départs de voies jusqu’à ce que le premier point soit mousquetonné. Cette relative simplicité dans la gestion de la sécurité permet au grimpeur de se concentrer uniquement sur la difficulté technique de l’escalade, il peut donc se détacher complètement des inhibitions dues aux risques de chutes.

 

      • La désescalade
        Elle est recommandée et préférable autant que possible, les sauts à longs termes sont traumatisants pour le corps (en particulier les genoux et dos) même lorsqu’ils sont de faible amplitude et bien amortis (même avec des tapis de réceptions).
      • Le saut amorti
        Si la désescalade n’est pas possible et que l’on renonce à essayer le passage. Pour amortir le saut : il faut atterrir en fléchissant les jambes et s’aider de ses mains en s’appuyant sur le sol pour garder son équilibre.
      • La chute gérée et amortie
        Si l’on s’engage en conscience. Il faut se repousser légèrement en arrière lorsque l’on se sent partir si l’on en a le temps. Dans tous les cas amortir au maximum.
    • Les techniques de parades
      Elles s’imposent lorsque le saut ou la chute amortie ne paraissent pas efficaces.

Mises en situation

 Cas avec risques de Chute en position debout

Plusieurs techniques de parades existent : dans les deux cas l’idée principale est d’accompagner la chute du grimpeur en l’encerclant. Ceci sans chercher à le retenir mais bien en accompagnant de façon à éviter des blessures graves. On privilégie donc les parties importantes que sont la tête et le dos.
– si le grimpeur est à portée
on commence par  le placage qui consiste à repousser contre la paroi le grimpeur qui ripe ou perd légèrement son équilibre afin qu’il se reprenne ; en suite, on accompagne la chute et plus particulièrement les parties sensibles : tête et dos.
– si le grimpeur n’est pas à portée : plier le pouce

 Cas avec risques de Chute à plat dos

Les techniques sont identiques, mais il est nécessaire dans ce cas de faire appel à plusieurs pareurs et plus particulièrement en toit, fort devers, ou lorsque la chute ou réception en position debout semble très difficile. Dans ce cas l’usage de tapis de réception a demeure en salle de crash pad en bloc pour sécuriser une zone est fortement conseillé en plus des autres techniques.

 Quelques expressions de grimpeurs

      • « C’est la reprise… « 
        Phrase exprimant une difficulté à passer un pas pourtant simple. Certains n’hésitent pas à utiliser cette expression toute l’année.
      • « Doucement, c’est l’échauffement »
        Expression servant à calmer les ardeurs de vos petits compagnons qui viennent vous lancer de nouveaux défis. Attention toute fois à ne pas l’utiliser en fin de scéance…
      • « Zipper »
        Verbe venant du doux bruit que fait votre chausson sur la paroi peu avant votre chute. « Ziiiiiiiiip »
      • « Ripper »
        Même chose que pour le « Zip », sauf que cette fois (en prime) vous vous faites mal… Le plus souvent il s’agit d’une écorchure sur le tibia.
    • « PIERRE !!! »
      Cette expression est un avertissement qu’il ne faut pas prendre à la légère (Ha Ha Ha), en effet il s’agit d’expliquer à vos compagnons restés en bas qu’un OTPI (Objet Tombant Parfaitement Identifié) se plie à la loi de l’attraction terrestre. Bref, une Caillasse leur tombe sur la gueule…